La Guinée, le Sénégal et le Togo vont recevoir un financement de près de 102,79 millions de dollars pour le programme multinational de promotion des chaînes de valeur agricoles durables dans les régions spéciales de transformation agro-industrielle. Cela a été validé le vendredi 13 septembre par la direction générale du Groupe de la Banque africaine de développement.

En effet, ce projet a pour but d’élargir l’intégration du changement climatique et de réduire la production de gaz à effet de serre dans trois plans de SAPZ, actuellement en cours d’exécution dans les trois pays participants, notamment : le Togo avec le projet de transformation agro-industrielle ; le programme de développement des zones spéciales de transformation agro-industrielle de Boké et Kankan en Guinée ; et enfin l’Agropole-Sud avec le Sénégal.

Ce programme va soutenir le développement de 40 000 hectares d’agroforesterie pour capter le carbone ainsi que des activités visant à rénover les services d’information climatique. Il s’agit notamment de la création et de l’expansion d’un réseau de stations agro-météorologiques et pluviométriques, du déploiement de technologies pour renforcer les services d’information climatique ainsi que des systèmes d’alerte précoce.

Ce programme va aider plusieurs communautés africaines, parmi lesquelles au moins 50 % des femmes seront bénéficiaires.

« Je suis heureux de franchir cette étape importante, car il s’agit du premier financement du Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund, GCF en anglais) destiné à soutenir le programme des zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ) de la Banque en Afrique », a déclaré Kazuhiro Numasawa, chef de la division chargée des opérations des SAPZ à la Banque africaine de développement.

« Le risque lié au changement climatique s’est accru sur le continent et ce financement du GCF permettra de répondre au besoin urgent de soutenir les communautés rurales confrontées aux défis climatiques en s’appuyant sur des technologies éprouvées. Cette intervention arrive à point nommé pour renforcer le soutien aux femmes et aux jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation dans ces pays, tout en tirant parti de la collaboration avec les acteurs du secteur privé associés aux projets des zones spéciales de transformation agro-industrielle en Guinée, au Sénégal et au Togo », a-t-il ajouté.

À savoir que, depuis 1964, la Banque africaine de développement s’est imposée comme un outil incontournable pour l’émergence des pays africains.

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